Le cliché au sujet de l’autisme (TSA) qui embête Aurélia le plus actuellement :
(extrait de son portrait Autistic Pride)
Le fait qu’on pense qu’on est tous pareils, en fait. C’est un gros cliché, hein. Alors qu’on est tous différents, on a tous des symptômes, des caractéristiques différentes.
Ça peut des fois être en notre faveur, dans le sens où on reconnaît nos difficultés, si on est bien dans les clichés …..et c’est à double sens, le fait qu’on croit qu’on se ressemble tous, parce qu’une personne qui, du coup a des traits qui ne sont pas visibles, ou moins, on va moins reconnaître qu’elle puisse être en difficulté.
Le #clichéTSA sur l’autisme (TSA) qui agace actuellement le plus Jean-philippe PIAT, autiste, formateur et auteur
(extrait de son portrait Autistic Pride)
“L’enfant autiste n’est pas bien à l’école” ou “il doit pas être à l’école, il serait mieux en établissement”
C’est vraiment ce cliché là qui est énorme en ce moment, qui est très présent et c’est vraiment quelque chose qui m’agace, parce qu’en fait, cette idée, “c’est mieux pour lui” sans avoir vraiment évalué, je veux dire on évalue pas si c’est le mieux pour lui en fait.
C’est mieux pour l’équipe, c’est mieux soi-disant pour eux, parce qu’ils ne veulent pas s’engager.
Mais voilà, c’est vraiment quelque chose qui m’agace en ce moment…
….Je trouve qu’aujourd’hui la scolarisation est plus difficile, on est quand même une hyper normalisation.
Je vois que des personnes, même avec des bons résultats scolaires, le fait qu’elles n’aillent pas vers les autres, etc. c’est un problème, dès l’enfance… …
et je trouve que c’est vraiment problématique, parce que, je me dis que peut-être des personnes autistes, Joseph (Schovanec) peut-être, n’auraient jamais eu le parcours qu’elles ont aujourd’hui parce qu’aujourd’hui on les aurait mis en ulis ou voir pire, en IME.
C’est quand même vraiment je trouve quelque chose qui est assez agaçant de voir à quel point on est passé de … “On inclut” à aujourd’hui, on inclut des temps partiels, et puis très peu temps dans la scolarité…. il faut que tout le monde soit pareil, y a ce savoir être global de la société qui hyper important…
Description de la vidéo
Jean-Philippe raconte dans ce long portrait son parcours pro et comment il est devenu formateur et auteur dans le champ de l’autisme.
Il distille à la fois des conseils généraux basés sur son expérience mais aussi des retours d’expérience spécifiques sur le mode de la formation professionnelle.
Ce témoignage intéressera donc à la fois
l’ensemble des personnes autistes
mais aussi plus spécifiquement celles qui cherchent à devenir formatrices.
Jean-Philippe Piat est l’auteur de 2 livres autour de l’autisme
Il est aussi l’auteur du Blog Aspie Conseil où il partage régulièrement des coups de gueules, des réflexions et des outils autour de la neurodiversité.
Le cliché autour de l’autisme / TSA qui énerve particulièrement Alexandra
Une professionnelle de santé, la première fois que je la voyais me dit:
“Voilà ce que vous avez (pathologies, les problèmes de santé)”
J’étais maquillée, habillée,
elle me dit ensuite :
“Mais vous n’avez pas l’air autiste, vous avez l’air bien intégrée, vous me regardez dans les yeux, vous parlez correctement, puis là franchement, vous m’avez dit beaucoup diagnostic, ils ont dû se tromper c’est pas possible”
Là, en fait, on se dit waouh, mais madame, si vous saviez les 31 mois que j’ai passés à aller voir les spécialistes, vous pouvez pas me dire ça, c’est juste horrible.
Alors cette personne est très compétente dans son domaine, je continue de la voir pour ma santé, et puis quand je prends des réflexions, je m’en détache et je me dis : Voilà, elle est bonne dans ce qu’elle fait, le reste, son avis, ça ne m’appartient pas, je ne veux plus me mettre en colère, je ne veux plus.
..Mais ces clichés de “vous, êtes une femme, vous regardez dans les yeux, vous savez vous maquiller, vous savez, vous habitez, vous ne pouvez pas, être autiste” moi ça me fatigue.
..C’est vraiment n’importe quoi, c’est affligeant d’entendre ça et je pense, pour prendre un peu quand même la défense des professionnels, je pense qu’il y a un manque de sensibilisation et de formation, qui fait que pour eux, une personne autiste déjà c’est plus les garçons et une personne autiste, c’est une personne qui fait des crises de colère qui se tape la tête dans les murs.
…ce cliché. … il remonte dans toute la société, je trouve ça difficile, c’est aussi pour ça que je voulais faire un peu ce portrait, c’est pour montrer que Ok, c’est pas juste Sheldon ou c’est pas juste Good Doctor ou en plus déjà, c’est souvent des hommes, mais il y a une diversité.
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