EXTRAIT – Si tu devais donner des conseils à des personnes qui arrivent dans le monde du travail et qui on le diagnostic, qu’est-ce que tu dirais?
« Je pense, c’est très compliqué parce qu’il y a plein de paramètres, et ça dépend pour bien répondre : du type d’entreprise, du type de la personne, de ce qu’elle veut dire ou pas dire, parce que, en effet, on peut avoir un diag et pas vouloir en parler, ou on peut vouloir en parler, moi, je suis plutôt pour mais ça n’engage que moi, parce que c’est propre à chaque personne.…
J’ai décidé d’en parler parce que je pense que plus on sera à nombreux à sortir des tabous, plus ça permettra aussi d’illustrer différentes facettes. …on parlait des clichés….ça, permet d’illustrer aussi que c’est un spectre, donc ça vient sous plein de formats, de formes, de moments,
….moi je conseillerais mais encore une fois, ça dépend, évidemment, il faut que la personne se sente aussi dans un environnement propice pour ça, première chose, mais d’en parler ne serait ce que pour exprimer aussi des besoins, parce que, contrairement à ce qu’on peut parfois penser, ce n’est pas des besoins qui, la plupart du temps, sont très compliqués à mettre en œuvre auxquelles répondre et pourtant ça peut faire beaucoup beaucoup de choses pour la personne.
Ça peut éviter aussi beaucoup de malentendus et de choses où, moi je dis souvent :
La différence entre utiliser sa neurodivergence comme une raison ou comme une excuse, et pour pas que ce soit vu comme une excuse, ça demande aussi d’expliciter en quoi c’est une raison, en quoi on peut faire ci ou faire ça et, puis surtout être dans un climat de confiance
….c’est pas finalement tant des conseils pour la personne, même s’il y en a, mais c’est aussi de des conseils pour l’entreprise ou la structure …
pour que les personnes se sentent Ok pour être en confiance pour parler de leurs différences, de leurs besoins, Il faut que l’entreprise soit la plus inclusive possible.
Donc ça veut dire aussi de se remettre en question, d’être capable de sortir de ses propres biais et de se dire: Je n’en sais rien si telle personne ne me dit pas bonjour, ou peut-être qu’elle sourit pas, ça veut pas dire qu’elle est désagréable ou qu’elle n’aime pas c’est peut-être juste que dans son mode de fonctionnement, elle a pas les mêmes besoins que moi, …
et ça, chaque personne peut le faire à son niveau. Même au-delà de l’entreprise.
Le Témoignage complet de Mélodie
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- Sur son Podcast Les atypiques du cerveau, où tu pourras retrouver régulièrement des dizaines d’entretiens avec des atypiques
Très claire et très généreuse, Mélodie!