Libére le pouvoir des alliés pendant cette période des fêtes !
Aujourd’hui, je voulais partager avec toi quelques astuces pour trouver des alliés parmi ton entourage pendant les fêtes de fin d’année, afin de créer une atmosphère favorable au bien-être et à l’acceptation de ton enfant autiste et/ou tdah.
Parfois, faire comprendre les besoins et les limitations de Gaston ou Ginette relève d’une mission de diplomatie avancée, digne d’un casque bleu. Et il est plus simple de réussir sa mission avec des alliées que seule en territoire inconnu voire hostile.
Trouver un ou plusieurs alliés dans l’entourage, notamment lors des réunions de famille, peut grandement améliorer ton expérience de cette période.
Voici les étapes que je te conseille de suivre dans la quête de ton ou tes alliés :
1. Détermine le type de soutien dont tu as besoin en cette période, à quels moments ou événements.
Ce n’est pas pareil de demander à ton frère de vous amener chez vos parents que d’avoir le soutien de ton père lors du repas en famille avec les cousins.
Il est vraiment utile d’identifier les moments « clés » où tu sais qu’avoir des supporters dans la salle va aider.
Utile pour toi, mais aussi pour les supporters, car tu vas pouvoir leur expliquer comment ils peuvent concrètement t’aider.
Des exemples :
- Dans un environnement relativement peu ouvert, où tu risques de te prendre des remarques pénibles, ton allié pourra soit détourner la conversation, recadrer la personne ou être là pour toi ou ton enfant.
- Dans un endroit bruyant, il ou elle va être là pour t’aider à prendre soin de ton enfant ou rester avec lui dans un endroit calme pendant que tu vaques à tes obligations ou occupations.
- Durant d’autres moments, une alliée pourra plus facilement créer une atmosphère accueillante pour ton enfant autiste.
Il existe des centaines de façons d’apporter son soutien, du simple sourire croisé à table dans un moment pénible à une action visant directement à t’aider. À toi de voir de quoi tu vas avoir besoin où.
Chercher des alliés est aussi un investissement, pour toi mais aussi pour le futur de ton enfant. Ça va favoriser son acceptation et l’aider sur la durée.
2. Identifie les membres de l’entourage ouverts d’esprit et compréhensifs.
Ce sont les personnes qui sont à l’écoute, qui montrent de l’empathie et qui sont prêtes à apprendre.
Habituellement, moins une personne est dans la « norme », plus elle a des chances d’être ouverte d’esprit. C’est bien entendu une sur-généralisation, mais il est beaucoup plus rare d’avoir un cousin LGBT+ ou un oncle un peu excentrique très conservateur qu’une tante ou une grand-mère « typique ».
Parfois aussi, les alliés ne sont pas forcément ceux qu’on pense.
Il y a des personnes dans l’entourage qui peuvent parfois être maladroites ou poser des questions qui t’énervent, mais si on leur donne le bénéfice du doute et qu’on prend la peine de les sensibiliser, ils peuvent se révéler un vrai soutien. Souvent, les gens sont prêts à aider, mais ils ne savent simplement pas comment.
3. Recrute et éduque les aspirants alliés.
Selon qui ils sont, explique-leur un peu le contexte, sans rentrer dans une longue explication de l’autisme en mode « critère de diagnostic ». Il vaut mieux expliquer ce qui est compliqué pour ton enfant et ce qui l’aide et comment tu aimerais qu’il ou elle puisse t’aider sur ce point.
C’est une conversation similaire à celle que tu as pu avoir avec l’enseignant de ton enfant, voir notre vidéo sur comment expliquer les besoins de ton enfant.
L’idée ici est que ton allié comprenne suffisamment les besoins de ton enfant afin qu’il ou elle puisse suivre tes instructions et idéalement « improviser » grâce à sa compréhension de ton enfant autiste.
L’explication du modèle du seau, d’Anne Cremer est une bonne introduction à l’autisme et permet de comprendre rapidement comment aider.
Encourage l’allié(e) à poser des questions et à exprimer ses préoccupations. Plus il ou elle en saura sur ton enfant et ses besoins, plus il ou elle pourra favoriser un environnement inclusif et positif.
Enfin, rappelle-toi que les alliés peuvent se trouver partout, même parmi les personnes que tu ne connais pas très bien.
Ne sous-estime pas le pouvoir de la sensibilisation et de l’éducation.
En partageant ton expérience et en expliquant les défis auxquels tu es confrontée en tant que parent d’un enfant autiste, tu peux inspirer les autres à devenir des alliés et à créer un environnement plus inclusif pour tous.
Récemment je parlais avec une cliente à moi (dans mon job de coach en innovation et design) et elle m’a raconté qu’elle avait découvert qu’un enfant dans l’équipe de basket de son fils, qu’elle coache occasionnellement, était autiste.
Elle m’a dit que rien qu’avec les explications que je lui avais donnée sur l’autisme au fil du temps, elle avait su adapter pas mal de situations.
C’est une personne très ouverte d’esprit, elle aime apprendre et j’ai été impressionnée de voir comment elle a décidé d’adapter l’entrainement et le trajet en voiture pour cet enfant, qu’elle ne connait que dans ce cadre.
J’espère que ces conseils te seront utiles.
Souviens-toi, tu n’es pas seule dans cette aventure.
Avec l’aide de tes alliés, tu peux créer une atmosphère chaleureuse et acceptante pour ton enfant autiste.
Dans un autre article, je te parlerais de l’inverse des alliés : les détracteurs, car je me doute qu’ils font partie des choses que tu anticipes pendant les fêtes.
Et comme toujours, vient partager sur le groupe Facebook, où tu pourras comparer tes méthodes de recrutement et formation de tes alliés 😛
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